CORCONNE, SOUS LE CHÊNE

Avertissement : Ce blog a pour objectif de raviver d'anciennes utilisations des végétaux présents sur Corconne : soit liées à des métiers en désuétude, soit alimentaires, soit médicinales....Attention, l'utilisation des plantes ne doit jamais remplacer une consultation chez le médecin. Leur meilleur usage sera en préventif ou en cas d'affection légère prise en son tout début.

UN JOUR, UNE PLANTE

Conseils :
Cliquez sur les mots en couleur, un lien wikipedia vous donnera davantage d'informations sur la plante.
Cliquez sur les photos pour les agrandir.
Enfin, dans la rubrique "anciens messages", retrouvez les plantes apparues les semaines précédentes, dont certaines peuplent encore la commune

samedi 28 mars 2009

Va te coiffer !

Tout ébouriffé, tant au niveau de ses feuilles que de ses pétales, voici le Réséda raiponce.


Réséda vient du latin "calmer" car on lui attribuait des vertus médicinales qui ne se sont pas confirmées...
Raiponce par contre, vient de "rava", racine pour souligner que la sienne est comestible, au même titre que plusieurs espèces englobées sous le nom occitan de Raipouncho : les Raiponces en montagnes, la Campanule raiponce plus tardive....
On eut la raper dans les salades, la manger en croque au sel, ou la cuire à la cendre....
Certains rajoutent feuilles et fleurs du Résda à leurs salades, plutôt celles du Réséda Jaune d'ailleurs, plus piquent car il contiendrait de l'huile de moutarde.

vendredi 27 mars 2009

Légume oublié...

Il vous est peut-être arrivé de goûter, dans un restaurant "tendance", ce légume oublié qui ressemble à un navet, mais surprend par sa saveur mentholée.

Le Panais, puisqu'il s'agit de lui, existe sous plusieurs formes, dont celle-ci, dite à priori "Panais sauvage", à folioles multiples et poilues (à l'inverse du panais commun qui est glabre)


Puisqu'elle est peu présente sur Corconne, il serait dommage de la déterrer (c'est la racine qui se mange).

Contentez vous de croquer une feuille, pour savourer un goût quasiment identique.

jeudi 26 mars 2009

Il ne paie pas de mine, juste avant de fleurir, le Salsifis à feuilles de poireau.


Une ligne blanche centrale au milieu de ses feuilles permet souvent de le reconnaître du Poireau.



Il fleurira merveilleusement en violet.

On l'appelle également Salsifis cultivé quoique, parce qu'il est bisannuel, il est de plus en plus remplacé par les Scorsonères, qui elles sont vivaces.

Il existe une espèce proche, le Salsifis des prés, qui fleurit en jaune et possède des feuilles ondulées.

Les Salsifis, comme les Scorsonères, contiennent de l'inuline et sont donc les amis des diabétiques.

Leur racine charnue et juteuse, fera leur régal, à condition d'être ramassée avant floraison.

mercredi 25 mars 2009

Délice piquant...

La floraison est pour bientôt, mais il est encore temps de déguster la Roquette sauvage ou Diplotaxis à feuilles étroites.



De saveur très proche de la Fausse Roquette (Diplotaxis érucoïdes), car elle contient aussi soufre et vitamine C, elle a en plus une texture moins déconcertante pour une salade, ses feuilles étant beaucoup plus souples.


Si la Fausse Roquette est plutôt à réserver aux recettes où elle est hachée (beurres, raïta, pesto), celle-là est donc idéale en ajout à un mesclun.


Au niveau médicinal, elle est digestive... mais elle pourra aussi, frottée sur un furoncle, aider à le faire disparaître.

mardi 24 mars 2009

Barbabouc...

Un nom qui rappelera aux individus de ma génération des personnages de dessin animé protéiformes, et aux plus jeunes les Hobbits du Seigneur des Anneaux...

Le Barbabouc ou Galinette est en fait une Scorzonère...


Repèrez ses feuilles très lacérées et qui exsudent du lait blanc à la coupe.


Ce sont elles que l'on peut manger en salade.

Encore faut-il pouvoir en reconnaître la rosette avant que la plante ne soit "montée" car les feuilles deviennent très vite coriaces.

Deux chances de récolter, au printemps (dépêchez-vous !) ou à l'automne...

La racine est également charnue et juteuse, et le reste après la floraison (contrairement à Tragopogon).
Ceci, et le fait que les Scorzonères sont vivaces (Tragopogon est bisannuel) a fait que la majeure partie des Salsifis du commerce sont des Scorzonères.


Les scorsonères, comme les chardons ou la chicorée sont riches en inuline et font donc le délice des diabétiques sans dégrader leur glycémie.

lundi 23 mars 2009

Un peu d'humilité....

La botanique est parfois dure, et il faut admettre ses erreurs...

Avant d'attaquer la présentation des nouvelles plantes comestibles du mois, un retour sur une plante aux feuilles soyeuses que je vous ai présenté comme une variété de mâche...


J'ai été piégé par les tiges rougeâtres, les nervures marquées et les feuilles opposées, et parce que mon père en récoltait quand j'étais enfant.

Mais à la floraison, il apparaît que c'est un Compagnon blanc (Silène Latifolia), une plante proche du Pétarel.

Pas de risque important à la consommation, mais pas non plus les fameux oméga 3 tant attendus.

Voici donc la vraie Mâche, enfin une des vraies Mâches puisqu'il en existe plusieurs espèces.





Merci à Madame Lepage de Notre-Dame-de-Londres pour sa remarque.

dimanche 22 mars 2009

Haricot sauvage...

Ces petits haricots sauvages, aux feuilles qui rappelent des échelles, me font toujours penser au conte "James et le Haricot magique"...


Ils font partie de deux genres, Vesses et Gesses (en photo la Vesce Jaune), qui se caractérisent par des fleurs en forme de papillon et des vrilles au bout des feuilles.


Les deux genres se différencient par la forme de leurs nervures sur les folioles :
- assez parallèles, comme pour le plantain, chez la Gesse.
- en arête de sole, chez la Vesce.

Les feuilles des deux espèces se consomment crues en salade comme des haricots.

Eviter de consommer trop de leurs gousses cuites car elles peuvent² ²d²onner mal à la tête.