CORCONNE, SOUS LE CHÊNE

Avertissement : Ce blog a pour objectif de raviver d'anciennes utilisations des végétaux présents sur Corconne : soit liées à des métiers en désuétude, soit alimentaires, soit médicinales....Attention, l'utilisation des plantes ne doit jamais remplacer une consultation chez le médecin. Leur meilleur usage sera en préventif ou en cas d'affection légère prise en son tout début.

UN JOUR, UNE PLANTE

Conseils :
Cliquez sur les mots en couleur, un lien wikipedia vous donnera davantage d'informations sur la plante.
Cliquez sur les photos pour les agrandir.
Enfin, dans la rubrique "anciens messages", retrouvez les plantes apparues les semaines précédentes, dont certaines peuplent encore la commune

samedi 2 août 2008

Azurite

Un habitué des garrigues estivales, que l'on repère même en passant rapidement en voiture, l'Oursin bleu


Mais une ballade à pied, en bravant la chaleur, pourra vous faire constater qu'il est beaucoup moins minéral que son homonyme des mers, avec ses discrètes fleurs...


vendredi 1 août 2008

La fraise des ours...

Un des premiers demes souvenirs d'enfant en garrigue, le goût un peu apre de l'arbouse et sa texture granuleuse....


Dificile de manque, en plein hiver l'Arbousier qui porte en même temps ses fruits et ses petites fleurs en clochettes semblables au muguet.
L'arbouse n'est bonne que blette, et meilleure en confiture....
Ce qu'on sait moins c'est que ce fruit est diurétique et que ses feuilles en décoction sont hépatoprotectrices

jeudi 31 juillet 2008

Qui l'eut crû ?

Une petite photo, plus représentative que les miennes, d'un des arbres les plus communs de notre village : le Micocoulier de Provence


Outre son ombre fort appréciée au centre des villages, le Micoucoulier offrait plusieurs "trésors" :
- ses baies comestibles à maturité, dont on tirait une liqueur, l'airgadent.
- ses feuilles dont on faisait un fourrage de fortune.
- sa racine qui donnait une teinture jaune
- et surtout son bois, pour lequel il était cultivé à Sauve et transformé en fourches à trois dents (voir le Conservatoire de Sauve)

mercredi 30 juillet 2008

Echevelé...

Notre village abrite, à l'état sauvage, une cousine des montagnards Génépis et Absinthes ou de l'aromatique Estragon...

L'Armoise commune doit son nom à Artémis (Diane) déesse de la chasse.

Elle est employée pour la régulation des cycles menstruels et de leurs douleurs éventuelles (infusion de 30 g de plante sèche par litre, boire deux tasses par jour une semaine avant les règles).


Digestive, tonifiante et vermifuge, elle peut aussi en faire un aromate des viandes blanches, à condition de l'ébouillanter pour en diminuer l'amertume.

La Mongolie est paraît-il couverte par endroit d'armoise... Les Chinois en fabriquent des bâtonnets (appelés Moxa) qu'on brûle comme de l'encens très près des zones congestionnées ou enflammées de l'organisme.

mardi 29 juillet 2008

Négligée....

Je vous avez déjà parlé cet hiver de l'Amarante réfléchie pour sa capacité à produire des graines, dont on tire à l'automne après les avoir ébouillantées une farine prisée des consommateurs bio.


La chaleur estivale, a fait sortir la plante dont on ne peut manquer les jolies feuilles charnues.

Celles-ci, à la saveur de blettes, pourront être consommées cuites, dans des soupes, ou dans des bricks, mélangées à du roquefort après les avoir blanchies et essorées...


A noter que contrairement aux épinards ou au chénopodes ou arroches, l'amarante ne contient pas cet acide oxalique ennemi des arthritiques.

lundi 28 juillet 2008

Evening star...

"Etoile du soir", c'est le nom britannique de cette jolie fleur jaune qui s'ouvre seulement 3 minutes à la fin de la journée...


J'ai été d'ailleurs surpris d'en trouver dans les fossés municipaux, ma dernière rencontre étant beaucoup plus humide sur les bords de l'Arre au Vigan.
Baptisée en français "Onagre bisanuelle" ou Herbes aux ânes, ses qualités ne se limitent pas à son "plumage"...
Sa racine est en effet très riche en amidon, et on peut la cuire à la manière des salsifis....
Pensez néanmoins que quand la floraison a débuté, la racine est considérablement épuisée et ce n'est plus la peine de déterrer....
La médecine moderne a découvert d'autres propriétés à cette plante : ses petites graines auraient des propriétés cosmétiques grâce à leur richesse en acides gras insaturés essentiels, ainsi qu'une action sur les troubles pré-menstruel ou liés à la ménopause

dimanche 27 juillet 2008

Pionnière....

Plante pionnière de la reconquête des terrains agricoles en friches, capable de se multiplier à vitesse stupéfiante grâce à ses milliers de graines, voici le Chénopode blanc.


Comme son cousin montagnard (Chénopode bon Henri), ils nous offre à manger ses feuilles, en forme de patte d'oie et blanche sur leur face inférieure.
Celles-ci sont riches en vitamines (A B2 PP C) et en sels minéraux (Ca K Mg) mais contiennent (comme les épinards) de l'acide oxalique qui est déconseillé aux goutteux et aux arthritiques.
On peut les consommer crues (jeunes pousses avant floraison) ou cuites en beignet (avec du cumin) ou en soupe...
Bien entendu, gardez à l'esprit d'éviter les plantes proches des vignes qui auraient pu concentrer les produits phytosanitaires que le début d'été humide a rendu indispensables.